Si l’écho de leurs voix faiblit, nous périrons.
Ces mots disent l’absolue nécessité de la transmission et du témoignage. Ils rappellent que la mémoire est une dimension essentielle du présent, en prise avec les préoccupations des individus, des groupes ou des sociétés qui la portent.
Désireux de travailler sur les rapports complexes entre histoire et mémoires, quatre enseignants ont choisi de mener avec plusieurs classes de 3ème un projet interdisciplinaire et pluriannuel, né à la fois d’un questionnement commun – comment enseigner la Shoah ? – et de la découverte d’un fonds d’archives familiales inédit permettant de retracer l’histoire d’une famille juive originaire d’Europe centrale et installée à Paris dans les années 1920 : la famille Niederman.
Des premières mesures antisémites à l’arrestation et à la déportation, de la vie dans la clandestinité à la Libération et à la mémoire, le corpus de documents rassemblés apporte un éclairage particulièrement riche sur l’histoire de la Shoah en France et en Europe.
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Ce projet a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, du Mémorial de la Shoah, de la Fédération nationale André Maginot ainsi que du Ministère de la Défense. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés.
